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среда, 16 февраля 2022 г.
среда, 9 февраля 2022 г.
среда, 2 февраля 2022 г.
02,02,2022
Pour le BAC
L'introduction comporte un paragraphe.
Elle respecte une progression en trois temps :
– l'amorce : amenez le sujet en partant d'une idée générale (mise au point historique, citation, définition…) ;
– le sujet et la problématique : introduisez quelques citations du sujet, et reformulez-le afin de proposer une problématique qui fasse ressortir son sens ;
– l'annonce du plan : en une ou deux phrases, annoncez les grandes parties de votre plan ; soyez concis et n'entrez pas dans le détail (n'annoncez pas les sous-parties).
La conclusion est également construite en un seul paragraphe.
Elle comporte deux étapes :
– le bilan : rappelez les idées principales de votre argumentation et donnez une réponse claire à la problématique de l'introduction. Si le sujet vous y invite (« Pensez-vous que… », « Selon vous… »), vous pouvez exprimer un jugement personnel ; préférez toutefois le « nous » au « je » pour exposer votre opinion.
– l'ouverture : invitez le lecteur à aborder le sujet sous un autre angle en le mettant en lien avec une thématique liée ou plus large.
Faites un plan détaillé au brouillon, en donnant des titres clairs à vos parties et sous-parties. N'oubliez pas de noter également dans votre plan les exemples que vous utiliserez.
Certains auteurs sont très habiles et tentent d'influencer le lecteur en disant des choses qui lui plaisent et qui le flattent, comme sous-entendre qu'il est généreux, qu'il aime l'humanité, etc. D'autres auteurs n'arrivent pas à être aussi habiles et contrarient le lecteur. Nous verrons donc qu'il faut essayer de plaire au lecteur, plutôt que de le provoquer, car cela pourrait l'empêcher d'adhérer aux idées de l'auteur.
L'auteur d'un texte d'idées a le choix entre tenter de s'attirer les faveurs du lecteur ou le provoquer. À votre avis, un texte d'idées est-il plus efficace quand il tente de s'attirer les faveurs du lecteur ou quand il le provoque ? Nous verrons dans un premier temps les avantages de la première option, puis les avantages de la deuxième.
La rhétorique antique préconisait l'emploi de la captatio benevolentiae au début d'un discours oratoire, c'est-à-dire de formules destinées à « capter la bienveillance » de l'auditoire à convaincre. Séduire son public ou, dans le cas d'un texte d'idées, son lecteur, semble en effet une bonne stratégie argumentative, mais ce n'est pas la seule possible : un auteur peut aussi choisir de le provoquer, voire de le choquer, pour remettre en cause ses préjugés. Un texte d'idées est-il plus efficace quand il tente de s'attirer les faveurs du lecteur ou quand il le provoque ? Est-ce qu'un texte d'idées convainc mieux quand il flatte le lecteur ou quand il le fait réagir ? Nous examinerons les avantages et inconvénients de ces deux stratégies argumentatives, puis nous montrerons qu'elles ne s'excluent pas forcément.







