пятница, 27 сентября 2024 г.

27.09.2024

 https://francaisfacile.rfi.fr/ru/actualit%C3%A9/20240920-une-d%C3%A9couverte-inattendue-%C3%A0-notre-dame-de-paris   





1

  
   

  




femme en pleine réflexion

L’être humain disposerait de 100 milliards de neurones environ à partir de la naissance et si on commence à en perdre une toute petite partie très négligeable à partir de 40 ans, c’est à n’importe quel âge, que d’un seul coup : un prénom oublié, une idée qui nous échappe, le code de sa carte bancaire évanoui et voilà la curieuse expérience du trou de mémoire qui se produit. Fugaces la plupart du temps, ces troubles de la mémoire ne manquent pas de nous intriguer. Plus courant pour les enfants, les adolescents et les étudiants, les difficultés à retenir les cours, les dates, les noms propres… brefs tout simplement à mémoriser ! 

Alors si les simples trous de mémoires sont fréquents et peuvent augmenter avec l’âge, le stress ou encore la fatigue il faut les distinguer de maladies beaucoup plus graves dites dégénératives. Retrouvez ici les astuces, conseils et produits pour booster votre mémoire !

Mémoire : comment l’entretenir et la booster au quotidien ?

La mémoire s’entretient, il faut donc la stimuler ainsi que l’ensemble des facultés du cerveau pour rester autonome le plus longtemps possible.


  •  Stimuler son intellect c’est s’amuser avec des jeux de mots, de chiffres, de société, même sur un ordinateur mais aussi avec des problèmes de mathématiques, de logique car tous ces exercices sont au final d’une grande aide pour entretenir la mémoire.

  • Une vie active riche est importante (cinéma, sorties, lectures) pour stimuler le cerveau en permanence.

  • Faire de l’exercice physique tous les jours pour oxygéner le cerveau, préserver les fonctions cognitives et les améliorer. De plus le développement de capacités cardiovasculaires dû au sport permet d’améliorer la mémoire et notamment en pratiquant des exercices en aérobie au moins 30 minutes par semaine.

 Attention à l’alimentation : 

  •  Prendre un petit déjeuner le matin diminue les trous de mémoire et les baisses de concentration en privilégiant les aliments riches en glucides et fibres et en diminuant ceux riches en gras ou en sucres ajoutés. Par exemple : céréales, fruits, œuf, fromage, lait, yaourt, beurre allégé …

  • Attention au café car c’est un fait bien connu que grâce à son action sur le système nerveux central, la caféine améliore la vigilance et l’attention à court terme mais que pris seul le matin sans petit déjeuner associé il n’a aucun effet sur la concentration de l’après-midi. Attention aussi aux abus de café qui peuvent alors entrainer des troubles du sommeil et donc perturber les processus de mémorisation.

  •  Attention à la répartition de l’apport d’énergie au cours de la journée car des repas faibles en calories entrainent moins de somnolence que des repas très riches et pour équilibrer, prendre alors une collation le matin et l’après-midi pour mieux répartir les apports dans la journée.

  • Choisir des aliments riches en oméga-3, en vitamines B et en fer

  • Boire beaucoup d’eau pour bien s’hydrater.

  • " Bien dormir pour mieux retenir " est une maxime que l’on peut répéter à loisirs car oui ! La mémorisation des nouveaux enseignements a lieu pendant le sommeil et c’est lors de cette phase que s’effectue la consolidation de la mémoire qui permet de développer de nouvelles compétences et de retenir des informations. Le choix de faire une nuit blanche pour finir de réviser est donc très discutable ! Alors qu’une courte sieste moins de 30 minutes permettrait de gagner de 1 à 2 heures de sommeil par nuit et elle a été montrée comme étant bénéfique pour la mémorisation car composée de sommeil lent profond très réparateur.



Il existe quelques trucs et astuces pour mieux mémoriser : 

  •  Etre attentif : par exemple en cours ou quand on a une explication orale d’un phénomène ou une explication à mémoriser.

  •  Faire du tri dans les informations pour essayer de les hiérarchiser.

  •  Jouer à répéter car il ne suffit pas de lire quelque chose mais le répéter dans sa tête ou à voix haute aide à la mémorisation.

  •  Des moyens mémotechniques : un mot bien compliqué pour donner un sens simple à ce que vous voulez apprendre c’est à dire associé ce que l'on souhaite apprendre à un code, une personne, une sensation…

  •  Des programmes commerciaux de stimulation cérébrale ? Ils ont explosés ces dernières années dont certains avec de grands succès commerciaux mais ces méthodes d’après les spécialistes de la mémoire ne boostent pas plus vos neurones que de simples entrainements et de petits exercices de calculs ou de lecture simple et ils sont donc à considérer comme une activité parmi d’autres pour renforcer votre mémoire.   




четверг, 19 сентября 2024 г.

19.09.2024



  


111111111111111111111


À quoi servent les jurons ? Peut-on vraiment s’en passer ? Et surtout : pourquoi nous font-ils tant de bien ? Entretien avec la philosophe britannique Rebecca Roache, spécialiste de la question.

tiré d'ici https://www.philonomist.com/fr/entretien/ce-que-nos-jurons-disent-de-nous


 Jurer est une manière unique d’exprimer des émotions que les mots ne pourraient pas communiquer. Nous sommes habitués à croire que ce que nous voulons communiquer peut être exprimé de diverses manières, mais certaines émotions ne peuvent pas être exprimées sans jurer. Quand on veut saluer un ami dans la rue, il y a tout un éventail de phrases possibles. Prenez l’expression : « Va te faire foutre. » Son sens littéral n’a aucune importance. C’est juste une façon singulière de véhiculer telle ou telle émotion. On jure quand on se fait mal, quand on est surpris ou en colère. Pour le linguiste Geoffrey Nunberg, jurer relève souvent davantage du cri que de l’énoncé. C’est un aspect des choses. Mais souvent, on jure aussi pour offenser les autres !



   

Les mots les plus offensants changent constamment parce qu’ils font référence à ce qui nous est le plus cher. L’objet des jurons et des insultes reflète nos valeurs culturelles. Prenez le film Autant en emporte le vent. À un moment, Rhett Butler dit : « Franchement, ma chère, je m’en fous. » [« I don’t give a damn » dans la VO, « damn » renvoyant à la damnation, ndlr]. À l’époque, en 1939, on a beaucoup discuté pour savoir si l’expression était trop choquante. Aujourd’hui, ça paraît assez foireux comme débat. L’une des explications, c’est que les sociétés anglo-américaines sont devenues moins religieuses. D’autres mots comme « Dieu » ou « le Christ » ont perdu leur puissance, parce que nous avons significativement moins peur du blasphème. Aujourd’hui, les mots les plus grossiers en anglais font référence au sexe : « fuck » et « cunt », « baise » et « chatte ». Mais ils n’ont pas toujours été aussi sulfureux ! L’époque victorienne a été marquée par un puritanisme de plus en plus prégnant dans la société. Auparavant, il existait des rues qui portaient le nom de Gropcunt [la rue « Tripote-chatte », approximativement, ndlr], ce qui serait inimaginable aujourd’hui.


En fait, il y a une sorte de glissement qui s’est fait du juron aux insultes, qui impliquent des mots racistes, homophobes, sexistes et validistes. Par exemple, le « n-word » [« n-word » est un code pour « nigger », « nègre » en français, le mot étant devenu si tabou qu’il est imprononçable en anglais, aux moins aux États-Unis, ndlr] n’était pas si offensant il y a quelques décennies. Mais la conscience des discriminations tend à devenir une valeur partagée par tous. Et les valeurs d’une société affectent le caractère offensant ou non du langage que nous utilisons.

Quand on dit « Va chier », on n’offense que la personne à qui on s’adresse. À l’inverse, les insultes expriment un mépris non seulement pour la personne à qui l’on parle, mais pour toute une communauté. En plus d’être irrespectueuse, l’insulte fait revenir à la mémoire toute l’histoire de l’oppression, et cela concerne le langage homophobe, le langage sexiste, le langage validiste.




https://quiz.femmeactuelle.fr/culture-61/savez-vous-d-ou-viennent-les-gros-mots-762/quelle-est-l-origine-du-mot-faquin-2