Avatar : James Cameron nous explique la réalité scientifique qui a inspiré le monde aquatique de Pandora
Dans son nouveau film "Avatar : La voie de l'eau", le réalisateur nous emmène dans les profondeurs de Pandora dans l'espoir de nous rappeler toute la beauté du monde que nous sommes en train de perdre, et qu'il nous faut absolument protéger.

James Cameron plonge à nouveau dans les profondeurs de l’océan, mais cette fois, il le fait dans les eaux d’un monde lointain et étranger. Avatar : La voie de l’eau, la dernière épopée de science-fiction du célèbre cinéaste et explorateur des océans, promet de transporter les spectateurs dans les écosystèmes aquatiques dynamiques de Pandora, un monde situé à 44 billions de kilomètres de la Terre, avec un niveau de détail digne des meilleurs documentaires.
Le nouveau film donne une suite au blockbuster Avatar qui, en 2009, racontait l’histoire d’une lune habitable appelée Pandora, des êtres humanoïdes à la peau bleue qui y vivent (les Na’vis), et du conflit qui a surgi lorsque des humains venus de l’espace ont tenté de coloniser et d’exploiter ce monde, sans se soucier des ravages environnementaux qu’ils provoquaient. Dans le premier opus, les Na’vis vivant dans les forêts tropicales de Pandora ont lutté pour protéger leur demeure ancestrale, avec l’aide de soldats et de scientifiques humains sensibles à leur cause.
Cette fois-ci, le réalisateur oscarisé s’attèle à l’exploration du monde aquatique de cette exolune et, pour cela, il s’est servi de ses nombreuses expériences dans les océans de notre propre planète. Esprit créatif à l’origine des documentaires Les Fantômes du Titanic et Les Secrets des Baleines, James Cameron est également explorateur National Geographic. En 2012, dans le cadre de l’expédition Deepsea Challenger, il a effectué la première plongée en solo au fond de la fosse des Mariannes, le point le plus profond de notre planète.
Pour illustrer la vie sous-marine de Pandora, Cameron et son équipe ont imaginé une biodiversité aussi étrangère que familière : des créatures issues du mélange de poissons-globes et de rascasses qui nagent le long de récifs similaires aux nôtres ; des formes de vie glissantes et ondulantes qui rappellent les animaux qui peuplaient autrefois les océans de la Terre ; les ilus, des êtres similaires aux plésiosaures, des reptiles marins disparus depuis des millions d’années ; les skimwings, ou tsuraks, de gigantesques créatures issues du croisement entre le brochet crocodile et le poisson volant, et qui servent de montures de guerre aux Na’vis
Notre voyage sur Pandora a commencé sur la terre ferme, et comme le suggère le titre de ce nouveau film, nous nous dirigeons désormais vers son littoral et ses profondeurs. Pourquoi avoir décidé de nous emmener dans l’eau ?
Je suis un explorateur des océans ; j’étais passionné par la plongée sous-marine bien des années avant de le devenir, et j’étais déjà amateur d’exploration des océans quand j’étais enfant. Il n’est donc surprenant pour personne d’entendre que je me suis senti proche de l’océan toute ma vie. J’ai passé des milliers d’heures sous l’eau dans des environnements peu profonds, des centaines d’heures dans des environnements profonds (et notamment dans l’endroit le plus profond de la planète), et j’ai effectué de nombreuses descentes sur le Titanic. On dit qu’il faut écrire ce que l’on connaît ; et je connais bien l’océan. J’aime l’océan. Je me suis donc demandé : pourquoi ne pas réunir deux de mes passions ? Je voulais que ce film traite de la voie de l’eau, et ainsi explorer comment cet environnement qui a connu la naissance de la vie sur Terre a évolué au fil du temps, et les merveilles que nous pouvons encore y trouver aujourd’hui – et ce même dans son état actuel, endommagé par nous, les humains.
J

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